2025
février 2025
rapport annuel lEILAW

Retrouvez toutes les activités menées durant la deuxième année du projet européen Listen, Exchange, and Inform on Human Rights Law for Women mené grâce au soutien de la Commission européenne et en partenariat avec les associations RYSE et Douri.
Au sommaire de ce rapport : chiffres-clés de la permanence juridique pour les femmes et filles exilées, retour sur nos deux derniers cycles de formation et d'échange consacrés à la protection des enfants victimes de violences fondées sur le genre dans le contexte de la migration et de l’asile ainsi qu'aux mutilations génitales féminines, sur les différentes ressources juridiques disséminées et les nombreux événements de sensibilisation et de socialisation mis en place durant cette dernière année.
2024
décembre 2024
recommandations Leilaw

Le Luxembourg accueille un grand nombre de femmes et de filles migrantes. Pour le faire dignement et en accord avec les textes de droit international, il est nécessaire de s'intéresser aux particularités inhérentes à la situation des femmes migrantes. La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul), en leur dédiant un chapitre entier, reconnait que le risque pour elles d’être victime de violence fondée sur le genre est accru.
Pour mieux appréhender ces enjeux, il est crucial de considérer le continuum des violences, qui révèle l'imbrication complexe des diverses formes de violence auxquelles ces femmes sont exposées, tant en raison de leur genre que de leur statut migratoire. Le projet LEILaW, Listen Exchange and Inform on Human Rights Law for Women, arrive à son terme le 31 décembre 2024. À cette occasion, le consortium composé de DOURI, RYSE & Passerell, souhaite tirer le bilan des actions mises en place.
Ce projet a permis à nos trois associations de débuter un travail de fond en ce qui concerne la violence fondée sur le genre dont sont, ou sont susceptibles d’être victimes, les femmes ou les filles migrantes qui se trouvent au Grand-Duché. De notre expérience commune ressortent des constats et des recommandations claires. Ces recommandations sont à destination de l’ensemble des acteurs·rices qui ont un rôle à jouer dans la lutte contre les violences fondées sur le genre et la violence domestique au Luxembourg.
novembre 2024
publication de notre brochure hands off Droits & ressources pour les femmes migrantes victimes de violences domestiques et les professionnel·les qui les accompagnent

Victime de violence domestique au Luxembourg, en séjour irrégulier ou en situation de migration, que faire ?
Cette question est à la base de cet ouvrage. Nombreux·ses professionnel·les de divers domaines que ce soit juridique, social ou administratif, sont confronté·es à cette problématique. Pendant deux ans, l’équipe sociale de l’association Médecins du Monde Luxembourg et les juristes de l’associatio Passerell se sont plongés au cœur de cette thématique.
Cet ouvrage a la particularité de réunir des informations pour les professionnel·les et pour les personnes victimes de violence domestique. Dans cet ouvrage, vous pourrez découvrir entre autre une analyse juridique poussée, des conseils sociaux émanant de notre pratique professionnelle, une réflexion philosophique de Dr. Phil. Nora Schleich, un répertoire de services ouverts aux personnes victimes sans séjour et beaucoup d’autres pistes à exploiter. L’idée de cette réalisation hybride a un double sens, sensibiliser et guider les professionnel·les et offrir un espace de self agency aux personnes victimes se posant des questions quant à leur situation.
2018
décembre 2018
l'impact de la ratification de la convention d'Istanbul par le luxembourg
Le Grand-duché de Luxembourg a rejoint les Etats membres du Conseil de l’Europe ayant ratifié la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (ci-après « la Convention d’Istanbul »).
Ce texte est le premier instrument juridique européen contraignant en la matière, qui reconnait que la violence à l’égard des femmes est une violation des droits de la personne et une forme de discrimination.
La Convention d’Istanbul, apporte de nouveaux éléments déterminants pour la prévention et la lutte contre la violence envers toutes les femmes, y compris les femmes demandeuses d'asile dans un pays l'ayant ratifié.
Le texte prévoit en effet, entre autres :
(i) la reconnaissance par les Etats parties de la violence fondée sur le genre comme une forme de persécution au sens de la Convention de Genève,
(ii) l’interprétation du récit en prenant en compte le genre pour chaque motif de persécution lors des entretiens avec le ministère en charge
(iii) le développement des procédures d’accueil adaptées aux femmes victimes de violence liées genre.
Découvrez plus de détails à ce sujet dans le document ci-dessous.

