Wat an dëse Réciten awer och opfält, ass datt dës Dehumaniséierunge vun de Flüchtlingen net plëtzlech zu Lëtzebuerg ophält. Se hëlt hei eng aner, méi subtil Form un. D'Flüchtlinge ginn elo net méi als Objete wouergeholl, mat deenen ee maache kann, wat engem gefält, mee si ginn hei op eng Nummer reduzéiert, déi op engem Stéck Pobeier steet.
Au-delà des chiffres, des images de foule marchant à travers champs pour échapper à la guerre, des bateaux de fortune ballottés par les vagues de la Méditerranée, l’ouvrage de Passerell rappelle qu’une vie et une histoire se cachent derrière chacun de ces visages épuisés par l’exil.
Réhumanisez-moi [ist] kein Rundumschlag, sonderg ein wichtiges Dokument der luxemburgischen Asylpolitik, da seiner gewissen Brisanz nicht entbehrt und ein zusätzliches Licht auf ein System wirft, das Einzelfälle nur soweit berücksichtigen kann, solange sie nicht zum Präzedenzfall andere werden.
Réhumanisez-moi - 9 vies en suspens
« La dignité humaine est inviolable. Elle doit être respectée et protégée. »
Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, article 1er
Préfacé par le sociologue et ancien assesseur à la Cour nationale du droit d’asile (France) Smaïn Laacher, cet ouvrage pensé comme un carnet de notes, réunit les récits de neuf personnes exilées venues demander l’asile au Grand-Duché de Luxembourg. Les prénoms ont été modifiés, mais les histoires sont authentiques, choisies parmi plus de 700 récits écoutés et recueillis dans le bureau de l’association Passerell ces trois dernières années.
« Humaniser le droit d’asile » telle est la raison d’être de l’association Passerell et l’ambition de cet ouvrage. Il s’agit de montrer que dans la procédure d’asile, où se poursuivent des drames humains dont il est parfois difficile de se distancer, naissent des questions de droit nombreuses et pointues. « Humaniser le droit d’asile », c’est mobiliser le droit pour résoudre des problématiques profondément humaines.
Illustrations de Mauro Doro
Passerell est une association luxembourgeoise créée en février 2016, initialement pour mener des projets d’inclusion sociale avec les demandeurs d’asile. Constatant que beaucoup de questions d’ordre administratif et juridique demeuraient souvent sans réponse, elle a développé l’année suivante Pink Paper, une Cellule de veille et d’action juridique en matière d’asile. C’est ainsi qu’elle accompagne, forte d’une vingtaine de juristes bénévoles, les demandeurs d’asile et les réfugiés dans l’exercice de leurs droits depuis trois ans. Ce projet a été salué par le Bâtonnier de Luxembourg.
Les recettes des ventes seront intégralement reversées à l’association Passerell.
Textes : Cassie Adélaïde, Ambre Schulz, Catherine Warin avec Guillaume Chassaing
Co-conception et direction de l’ouvrage : Frédérique Buck
Co-conception et graphic design : Miriam Rosner
Illustrations: Mauro Doro
Français
120 pages
Format : 16 x 21cm
25 euros